Salon de l'étudiant à Lyon
Course contre la montre ce samedi matin... J'ai annoncé à PH fils que nous partirions vers 11 heures du matin. Lui dort jusque là, moi, je bosse le plus vite possible... Mme PH est bloquée sur place par son travail !
Vers 11 heures, pari tenu, nous sommes en route pour Lyon. Deux heures plus tard, nous stationnons sur le parking que nous utilisons habituellement avec Mme PH lorsque nous allons voir des spectacles. Nous sommes à 400 m de la halle Tony Garnier. Je suis surpris du monde. Nous devons emprunter le trottoir qui conduit à la station de métro. C'est une file continue, comme celles des fourmis, dans laquelle nous nous fondons. Croisant celle tout aussi fournie qui revient du salon !
La halle est noire de monde malgré l'heure du déjeuner. Nous n'avons pas mangé mais je n'ai pas vraiment faim. Nous voulons "rentabiliser" au mieux le temps. Très vite, nous nous repérons et entamons le parcours initiatique afin d'explorer toutes les possibilités. Je laisse PH fils poser les questions sans intervenir dans l'ordre qu'il choisit. Très vite, je saisie les enjeux, les choix, les filières. Je me contente juste de poser les questions de ce qui arrive si la réussite espérée n'est pas au rendez vous... Les intervenants sont sympathiques et accueillants.
Au bout de quatre heures, nous avons fait le tour. Les choses se sont empilées dans les têtes et nous avons le fil conducteur. Concours en tête, puis IUT au cas où, ou BTS... Tout a trouvé un ordre, redonnant une motivation accrue pour cette fin d'année. Honnêtement, cet investissement temps dans ce salon vaut le coup. Des amis, que nous avons retrouvé hier, ont été au même lieu sans que nous nous croisions et nous ont fait la même réflexion. Je comprends mieux cette foule, digne des plus grands concerts.
Juste deux remarques tout de même !
Pour les écoles de commerce, les tarifs ne sont quand même pas donnés. Si c'était un paysan seul qui devait payer, ce genre de formation serait impossible... Heureusement, il y a d'autres voies possibles. Mais...
C'est à cet âge là que les choses se compliquent. Entre choix et coûts des études, voilà quelques temps qu'on se prend un peu la tête... Le temps des biberons est bien loin !
Un goûter, le temps d'une bricole dans Lyon, nous rentrons vers 19 h. Je retourne immédiatement dans les vaches pour une heure de travail. Heureusement, aucun vêlage pendant mon absence. Encore une journée sur les chapeaux de roues mais très utile au final !