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  • Paysan retraité, ancien éleveur de charolaises, qui regarde l'agriculture,les événements et la société depuis sa cour de ferme. Ma devise : " Prendre ce que la nature veut bien me donner. Vivre avec ce que les hommes me laissent !"
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11 avril 2011

La ruralité : Autre avenir qu'être aspiré ?

La nouvelle nous a été confirmée lundi, par mail : Une classe de l'école communale va fermer ! L'engrenage infernal est en route : La spirale de la désertification aspire tout sur son passage. Alors qu'on la croyait enfin enrayée ici, elle reprend son tourbillon irrésistible, vidant lentement et inexorablement les campagnes. A l'automne, c'était la gendarmerie qui fermait alors que l'effectif semble quasi maintenu sur la compagnie. Cet été se sera une classe. Une institutrice quittera la commune. Selon la règle, ce sera la dernière arrivée, entraînant sa famille ? Imaginez simplement que les cinq postes de gendarmes soient affectés à cinq jeunes gendarmes ou gendarmettes ayant des enfants... La classe ne fermait pas !

Partout en France, les manifestations se succèdent. Les gazettes locales sont remplies des doléances de parents et d'instituteurs. Du coup, certaines classes sont sauvées. On peut s'interroger sur les raisons de ces revirements et déplorer que même avec deux manifestations, notre classe reste sur la liste des fermetures définitives, même si le nombre d'enfants des classes de maternelles laisse présager à un retour à la normale dans deux ou trois ans... Le mot "égalité " qui siège au centre des frontons de nos mairies semble bafoué, les règles font l'objet d' interprétations très variables, en fonction du poids du porteur des requêtes ! Je note au passage que les sommes conséquentes investies dans les écoles ces deux dernières années par la commune passent par "pertes et profits" dans les débats... Qu'importe les efforts des contribuables locaux ; le mot gaspillage est un mot inconnu en haut lieu !

Pourquoi ce courroux ?

J'ai assisté ces dernières semaines à plusieurs réunions qui ne font que confirmer une accélération de la mise en coupe de la ruralité ! Tout ce que l'on présentait comme un risque, que l'on craignait depuis des années, prend corps. Deux réunions en deux semaines mettent le doigt sur ces évolutions qui pourraient être irréversibles. Et cela sans que la population n'ait la moindre idée de ce qui se trame. Car lorsque l'on parle de territoire, tout se passe en coulisses, le plus discrètement possible ! Jeux de pressions des décideurs qui d'ailleurs font fi, cette fois, des différences politiques habituelles et font preuve d'un beau consensus pour s'accaparer l'espace rural...

Comment traduire tout cela en quelques mots ? Pour faire simple et sans doute trop rapide, disons que nos 36000 communes sont considérées par beaucoup comme un handicap ! Plusieurs fois, des tentatives ont tenté d'en réduire le nombre sans y réussir vraiment. Mais cette fois, la réforme territoriale pourrait en venir à bout. D'ici, la fin de l'année, toutes les communes devront être rattachées à une communauté de commune. Il sera facile ensuite de donner à celles-ci de plus en plus de délégations de compétences. L'état a un argument massue avec les dotations de fonctionnement et les collectivités territoriales également par le jeu des subventions aux équipements par exemple ! Plongez vous un instant dans le budget communal d'une petite commune et vous constaterez très vite qu'il est pratiquement impossible d'autofinancer un projet structurant quelconque sans ces financements extérieurs ! Donc, chaque conseil municipal devra voter bientôt pour se prononcer sur le rattachement qu'on lui proposera sans avoir les moyens réels de s'y opposer, sans conséquences financières ! En quelque sorte, il devra entériner la proposition de l'administration au risque en cas d'opposition de se voir couper les vivres !

Un rapide coup d'oeil en arrière permet de comprendre ce qui va se passer. Le découpage actuel date de la révolution et il serait stupide de nier qu'il a besoin d'un énorme toilettage ! Devant présenter ma petite région ici la semaine dernière, j'ai du me plonger dans quelques statistiques et un peu d'histoire. Nous sommes dans une région qui fut très riche ! A la révolution, les cantons étaient ruraux mais avec déjà sans doute des "artisanats" très forts, préludant ainsi l'installation d'industries lourdes plus tard. Les chefs lieux de cantons d' alors étaient de gros bourgs dans lesquels on trouvait tous les services nécessaires à la vie de la population locale de l'époque. L'exploitation des mines de charbon et de fer localement, permettant l'installation d'une sidérurgie puissante puis d'industries mécaniques ou autres, bouleversa ces équilibres territoriaux. On vit émerger de petites villes moyennes qui ne correspondaient pas toutes aux anciens chefs lieux de cantons. Le poids de ces emplois ouvriers permit de maintenir presque localement la population que l'exode rural chassait des campagnes et qui ne faisait que quelques kilomètres pour trouver du travail ! C'est une des caractéristiques de ma région ! Un mélange de rural profond et d'urbain à taille humaine ! Une chance qui permit même d'installer plus de jeunes agriculteurs qu'ailleurs puisque les épouses qui le souhaitaient, pouvaient trouver un job ! Mieux, cette proximité permettait de vivre à la campagne avec la possibilité de profiter en terme de santé, de commerce, de sport ou de culture par exemple, d'un accès aux avantages d'une petite ville. Je veux dire par là que la ruralité, à l'échelle cantonale, trouvait là un frein efficace à son déclin...

        cantons

Mais la restructuration industrielle des années 80 allait bouleverser imperceptiblement les choses. Les mines ont fermées. La sidérurgie a vu ses effectifs fondre comme neige au soleil. Sur les quatre cantons que je devais présenter, trois ont une de ces villes qui ont vu leur taille grandir depuis la révolution grâce à l'implantation d'une usine plus ou moins importante ! Mais sur ces cantons, au cours des dernières quarante années, la population a diminué de 15 à 20 % !!! Celui qui résiste le mieux est celui qui n'a pas une seule usine mais plusieurs, de taille un peu moindre. C'est aussi le seul qui soit directement desservi par la RCEA. Pour les deux autres, le pire est de constater que les centres de décision de leur sort n'est plus en France. Ce qui laisse planer en permanence l'angoisse d'une délocalisation à l'autre bout du monde. Inutile de vous décrire la sinistrose locale et le vieillissement inexorable de la population ! Mais il n'y pas que l'industrie qui se soit métamorphosée ! La révolution verte a des conséquences dont je n'avais pas mesuré l'ampleur. Le dernier canton présenté, purement rural et uniquement tourné vers l'élevage charollais a vu sa population baisser de 42 % sur la même période !!!! Or c'est sans doute ce qui se passe sur toutes les communes rurales entourant les villes citées plus haut et qui ne profitent pas des lotissements... Cette désertification est impressionnante. Sur la zone, le taux de natalité a été divisé par deux quand il ne l'était que par 1.5 sur le reste du département... J' arrête là les chiffres, il ne sert à rien d'en rajouter...


             expos_

Ce qui se passe depuis quelques années est beaucoup plus intéressant à analyser ! Dans un premier temps, les communautés de commune sur cette zone, se sont calées sur les cantons. En effet, c'est le découpage électoral qui conditionne les choix ! Aucun élu local ne veut voir son fief recoupé de peur de perdre son avantage électoral. D'ailleurs, ce sont des calculs de ce type qui conditionnent le découpage des circonscriptions électorales. Tous les gouvernements s'adonnent avec la même rigueur à redessiner les contours de celles-ci pour conforter les chances des amis ! Le dernier découpage de notre département est édifiant, associant des cantons de régions naturelles totalement différentes. Issy-l'éveque avec Verdun sur le doubs, distante par la route la plus rapide de 112 km parcourus en 1 h 40 ! Un canton fait partie de sud Morvan, l'autre de la vallée de la Saône, à l'orée du Jura. Avantage, ils votent dans le même sens, ce qui n'est pas le cas de Montchanin qui est à mi distance mais qui vote de l'autre côté ! Donc, chaque élu ou chaque parti au pouvoir ou en devenir de pouvoir ne veut pas voir remis en cause ses acquis électoraux. Qu'importe que cela n' ait aucun sens en terme de cohérence des territoires, de bassins de vie ou d'enjeux d'avenir, l'important n'est pas là, visiblement !

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Donc chaque élu a cherché à conforter sa terre d'élection ! La plupart des élus cantonaux sont issus des petites villes. Le nombre d'électeurs de la ville est souvent plus important que le cumul des communes environnantes. Ils ont donc annexé les communes voisines du canton dans la communauté de commune. Ainsi la ruralité s'est fondue dans ce schéma, perdant sa capacité à générer pour elle-même des équipements structurants sur l'ensemble des territoires. Tous les arguments concourent à investir sur la petite ville plutôt que dans ces communes, ce qui amplifie les mouvements d'exode rural et assure la réélection puisque la part des impôts locaux et de subventions reçues par habitant va en priorité vers ces villes ! Rares sont les communautés de communes qui soient constituées de plusieurs pôles de même importance. Et dans ce cas, les rivalités politiques sont parfois importantes, ce qui pose d'autres problèmes.

Avec la nouvelle réforme territoriale, l'échelle de taille des communautés de communes va changer à terme ! On va découper les territoires. Et on ne s'arrêtera sans doute pas aux anciens cantons. Dans les réunions, on sent la volonté de couper le département en deux, horizontalement ! En gros, un nord qui aura comme ville leader Chalon sur Saône et Mâcon pour le sud ! Pour qui connaît la géographie du département et son histoire, c'est assez déconcertant car c'est plutôt dans le sens vertical que les schémas de développement ont toujours fonctionné, suivant en cela le relief naturel. Pour faire simple, la Bresse est une région naturelle à part, la vallée de la Saône a sa propre logique, y compris en terme de climat et l'ouest, le Far-West comme on dit à Mâcon, a sa propre logique. Mais la ligne directrice qui prévaut est de faire croire que la dynamique récente de la vallée de la Saône peut entraîner le far-West alors que je pense au contraire qu'elle va agir comme un aspirateur ! Je m'explique par un exemple : Déjà, l'évolution du schéma de la santé va dans ce sens ! Il est de plus en plus difficile d'attirer des spécialistes à l'ouest, plus facile en vallée de Saône. Tandis que les élus locaux se regardaient en chien de faïence à l'ouest, campant sur les acquis, la vallée investissait dans des cliniques et hôpitaux neufs et conséquents ! Résultat, d'ici une dizaine d'années, alors que l'ouest avait le second pôle hospitalier de Bourgogne, il ne restera que quelques spécialistes , la plupart ayant déjà muté une partie de leur activité en vallée de Saône qui sera poursuivie par des jeunes médecins qui s'installeront sur place. Il en va de même pour une multitude d'autres activités de services qui entraînent le développement économique à terme...

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Si j'ai été clair dans mon propos, vous avez compris qu'on nous pousse délicatement sous l'aile d'une petite ville voisine, qui elle-même va passer sous l'aile d'une autre ville plus conséquente et qu'ainsi, on constituera des entités qui répondront à des critères de nombre, donc démographiques, mais en aucun cas en terme d'entité territoriale cohérente. Ce qui sera intéressant ira aux villes, les miettes à la campagne voir même les contraintes. Même le grenelle de l'environnement, à ma grande surprise, pousse dans ce sens ! Il en va ainsi dans notre pays jacobin et il est bien difficile de lutter contre.

Pourtant, d'autres voies seraient possibles... Au lieu d'additionner des populations on pourrait réfléchir à constituer des territoires aux problématiques communes ! Je m'explique : au lieu de nous pousser, nous communes de 1500 à 3000 habitants, vers celles qui en ont de 5000 à 10000 pour qu'elles conservent leur DGF, on pourrait nous associer entre nous lorsque la géographie le permet. Et doter ensuite les nouvelles structures homogènes de moyens propres depuis la région sans passer par l'étape villes intermédiaires. Les logiques de développement ne serait plus uniformes mais dépendraient des vrais enjeux de territoires. Les aménagements routiers du futur, par exemple, en sont pas les mêmes selon le découpage. Mon village aurait intérêt à être raccordé à la RCEA, directement entre Blanzy et le bois du Verne ce qui pourrait profiter à Issy-l'évêque et Luzy. Mais cela nous affranchirait de Gueugnon donc limiterait l'influence de cette ville à terme. Par cet exemple, on voit que la logique de développement du territoire à plus long terme ne passe pas forcément par la ville voisine ! Pour d'autres exemples, on arrive au résultat inverse. Je pense en particulier à tout ce qui pourrait se faire en terme de tourisme sur la vallée de l'Arroux. Préserver le monde rural suppose donc de lui redonner de l'autonomie au lieu de lui en supprimer. Il ne s'agit pas de l'opposer aux petites villes mais de conforter des logiques propres dont celles-ci bénéficieront ensuite.

Il y a donc derrière tout cela un enjeu majeur, y compris pour le monde agricole. Vit on dans des déserts ? Je ne le crois pas. Mais, c'est le dernier point sur lequel je voudrais insister, ce qui me heurte le plus : on ne demande pas l'avis de la population. Pour tester, j'ai demandé à Mme PH et à PH fils, s'il valait mieux entrer dans la communauté de communes voisines sous l'aile de la ville concernée ou se mettre avec les communes rurales de même taille ou presque : Tout deux ont répondu sans hésiter : " Se mettre avec les petits" Le pourquoi des réponses montre qu'inconsciemment, tout ce que j'ai décris précédemment est dans les têtes :" On paiera des impôts pour les villes et elles garderont tout, sans nous écouter ! " Une sous-préfète, un peu à court d'arguments lors d'un débat récent, nous a opposé que la ruralité coûte très chère. Difficile de contester l'administration sans chiffres. En préparant la présentation citée, je n'ai rien trouvé sur les volumes financiers des produits agricoles et industriels produits localement. C'est un peu comme si on se servait de nos productions et de notre travail pour exporter ou alimenter les villes sans en reconnaître l'importance. Mais en creusant d'autres chiffres, j'ai découvert que, sur notre zone, les emplois liés à l'administration, la santé, l'enseignement, donc les emplois plus ou moins financés par les prélèvements publics représentaient 10 % de moins de l'ensemble des emplois que leur part sur le reste du département. J'hésite à en déduire qu'on veut nous voir produire mais qu'on ne nous rend pas vraiment la monnaie de la pièce ! Je me trompe sans doute car si ce n'est pas le cas, cela voudrait dire que les fermetures de classes, les non investissements en services publics et autres engagement collectifs seraient en fait un détournement des moyens au profit des villes ! L'aspirateur toujours ! Et après on dit que l'on coûte cher... J'en viens donc à me demander si le débat n'est pas biaisé, s'il ne conviendrait pas de poser la question du devenir des territoires à ceux qui les habitent et à leur laisser un vrai choix ! Comment ? La question est complexe, mais ne serait ce pas là un vrai acte démocratique ?

D'autant que je n'ai pas un seul instant évoqué ce qui pour moi est un contre-sens en terme de qualité de vie : L'urbanisation à outrance ! J'y reviendrai un jour car j'ai déjà été trop long ! Mais dans la conclusion de ma présentation, j'ai évoqué des pistes qui pourraient rendre optimiste pour le devenir des zones rurales, si les choix politiques étaient de vraiment dynamiser ces zones, pas seulement avec des mots ! Mais cela va l'encontre de tant d'intérêts que c'est quasi inaudible aujourd'hui. Pourtant, vivre en région parisienne en faisant deux ou trois heures de trajet quotidien pour aller travailler est il source de bonheur ? Ou est il normal que l'on puisse se payer la plus belle maison de mon village avec un jardin conséquent,  pour le prix de 20 ou 30 m2 à Paris ?

    datar

                                  Document DATAR

Coût excessif au regard de la qualité de vie ? Ce n'est pas certain. Le sujet est vaste et des prises de conscience nécessaires... Les bulles, vous connaissez ?

 

PS : Les cartes sont issues du site du conseil général !

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Commentaires
I
ça questionne, chez nous c'est la ville qui pose ses tentacules partout...il y a 14 ans un adjoint et 1 conseiller municipal avaient proposés de se rapprocher des communes de même taille, à l'époque il leur avait été répondu, qu'il fallait attendre, voir l'étude en cours qui émanait de la grande ville et les propositions, aujourd'hui on fait partie d'une grosse communauté d'agglomération, 21 communes dont 4 grosses villes (1 ville nouvelle), et pour pas mal de décisions ça commence à déchanter du coté des villages et surtout des administrés. D'autres villages se sont mis en communauté de communes de me^me importance, mais il semblerait que d'ici quelques années d'autres propositions leur soient faites. En attendant, 1 président(, 28 vices présidents(une majorité de maires)je ne vous dis pas le montant de leurs indemnités, et le nombre de techniciens pour les conseiller...
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J
je fais le même constat qu' Olivier, non sans craintes pour l' avenir. et puis plus les structures sont grandes, plus elles sont dures à gérer, coûteuses, inhumaines.<br /> ici ce sont les médecins qui disparaissent et ne sont pas remplacés, 1 ici, 3 plus loin, et le cabinet reste fermé. on redoute de tomber malades, de ne pas trouver un médecin qui accepte de nous prendre car surchargé.
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B
là où l'on peut voir comment réagit l'état (en l'occurence le préfet, présent dans le train) quand la population proteste contre ces regroupements communes rurales et "grandes villes". Ici, le grand Alès vampirise les quelques gros villages alentours à son unique bénéfice.<br /> http://www.youtube.com/watch?v=uxT73TsDZuw
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O
J'ai l'impression que le problème n'est pas spécifique à l'activité agricole ni même à la ruralité, mais qu'il y a une tendance, dans tous les domaines, à créer des environnements concentrationnaires : des villes, des banlieues, des entreprises, des magasins, des hôpitaux, des palais de justice, des universités, des élevages (!) de plus en plus gros avec une densité humaine, animale, énergétique de plus en plus élevée et des effets très néfastes dans tous les domaines : sélection de bactéries résistantes et autres risques sanitaires, violences, pollution, souffrance au travail, montée de l'obscurantisme, guerres inter-communautaires etc. Et au milieu de tout ça, les gens deviennent des "ressources humaines" interchangeables, guidées et évaluées par des indicateurs chiffrés. Je crois qu'il faudrait inverser cette tendance en développant les activités artisanales à dimension humaine et en privilégiant autant que faire se peut les productions locales. Mais je crains que cela ne suppose une remise en cause du principe de croissance qui nous permet, depuis deux générations, de vivre au dessus de nos moyens, où plutôt de ceux de notre planète. Mais les choses sont certainement bien plus compliquées. Comment continuer à bénéficier des progrès technologiques, de la culture, de tout ce que l'humanité a développé de positif, sans vendre notre âme au diable ? Quel serait notre niveau de confort matériel si nous achetions nos aliments, nos vêtements, nos tickets de transport, notre énergie à son juste prix ? C'est très compliqué et je ne connais pas de solution. Je pense en tout cas que notre mode de vie actuel n'est est pas une...
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Y
Merci PH pour cette analyse très intéressante. Et merci @Narvic pour ce complément informatif.<br /> N'y aurait-il pas également comme une pulsation qui envoient les jeunes couples urbains vers les lotissements "à la campagne" pour des raisons financières et de cadre de vie ?<br /> Les villes également se transforment profondément et doivent s'adapter du fait du vieillissement de leur population et de l'amaigrissement de leurs ressources (ouf ! Heureusement, merci l'intercommunalité ...).
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