Actualité...
Depuis trois jours, j'enchaine des rencontres plus que passionnantes. Toutes concernent, de près ou de loin, ma production, ou plutôt, le final de ma production; la viande dans l'assiette...
Je ne peux pas en parler et c'est bien dommage. Je mesure tout ce qui pourrait être fait, les blocages, les idées reçues... Ce qui en ressort, c'est un formidable espoir ou raison de croire en l'avenir...
J'ai parcouru des tas de kilomètres pour rencontrer des gens passionnés par leur métier. A tel point que des rendez vous prévus pour être très limités dans la durée, ont débordé plus que de raison, m'obligeant par respect pour nos interlocuteurs à les interrompre...
J'ai même pris le TGV pour aller présenter des produits innovant, des prototypes, à des jeunes d'une école de commerce pour qu'ils nous aident à capter d'éventuels marchés "à la ville" !
J'ai entendu beaucoup de choses, sur les difficultés de chacun. Ici, je fais part de temps en temps du poids croissant du côté administratif du métier, pas souvent facile à gérer. Hier, j'ai écouté le témoignage d'un professionnel d'une profession en forte régression. Il essayait de cerner ce qui provoquait ce déclin. Le poids des contraintes sanitaires fut évoqué, et pour la centième fois, les exigences imposées par le principe de précaution furent l'objet de discussion. Le propos, rapporté, d'un député européen d'un autre pays, souligne le problème : " On ne vous comprend pas vous les français. Tous les autres pays transcrivent les règlements européens dans leur propre législation à minima, mais vous , c'est toujours en complexifiant. Et après, vous râlez contre Bruxelles !" Ce n'est pas la première fois que je le vérifie. Il nous faut un responsable pour tout. Cela appelle à la réflexion, en ce jour où un comité de sages nous remémore que la paix n'a pas souvent été aussi longue en Europe...