Spanc terminé, chemin en cours
Ce soir, je suis fourbu mais débarrassé de cette histoire de spanc ! Quel truc compliqué pour si peu ! La facture va être salée. Il me reste à protéger dans des regards en béton les regards en plastique et laisser le terrain reprendre sa place. J"ai remis suffisamment de terre dessus pour qu'il n'y ait pas de risques d'écrasement par des engins ou des vaches, même si ce n'est pas en endroit de travail en tracteur...
Un internaute m'a passé un lien pour une solution alternative que j'aurai adopté si je l'avais connue ! Nettement plus intelligente puisqu'on fait travailler la nature ! Cela m'a rappelé un épisode fosse à lisier du temps où le trottoir de la stabulation n'était pas couvert. J'y poussais du vrai lisier, assez solide. Sur la fosse, au printemps, il s'était formé une croûte de 20 cm de matières solides qui flottait sur le lisier. Avec la chaleur, donc un peu d'évaporation, des roseaux, dont les graines avaient amenés par des oiseaux comme le canards, (j'imagine ?) se sont mis à pousser. A la fin de l'été, ils faisaient deux mètres de haut et recouvraient toute la surface. Pour vider, je ne savais pas comment faire. J'ai mis en route le malaxeur à lisier et il m' a fallu une journée complète, soit un énorme effort pour le tracteur, pour tout broyer et pouvoir pomper pour épandre. En fait, nous avions, avec un collègue, regardé sous les roseaux. L'eau était propre. Il aurait été intelligent de pomper cette eau propre pour la rejeter dans le ruisseau mais cela n'était pas prévu dans les programmes des plans d'épandage et j'aurai eu de gros problèmes et des risques de procès ! Cette expérience rend crédible cette solution qui par débordement ne nécessite plus aucune intervention sauf de couper les roseaux une fois par an. En plus, ce serait des refuges pour certains animaux. On est donc très loin de l'usine à gaz ( à m***** plutôt )du système imposé pour le moment. Reste une question, il faut un volume suffisant pour nourrir les roseaux, le comble serait qu'on n'aille pas assez à la selle !
Hier, j'ai nettoyé des chemins ! En fait, les passages des roues projettent des poussières ! Quand il pleut, cela se transforme en boue sur laquelle les herbes s'accrochent ! L'étape suivante, c'est la création d'ornières qu canalisent l'eau. Ce qui devient dangereux pour la structure du sol car soit elle ravine, soit elle stagne et crée alors des trous.
J'ai donc passer un coup de lame sur le chemin. L'opération est délicate. Le but est de charger la terre meuble sans toucher la base solide du chemin. Il faut de la puissance tracteur et bien tenir le relevage pour ne pas entamer la partie dure. Le résultat sera plus spectaculaire après une prochaine pluie. Les traces de boue seront lavées. J'ai reformé le chemin de façon à ce que l'eau glisse sur les côtés pour ne plus nuire... Il doit y avoir 5 ans au moins que je n'avais pas fait cette opération. Il faudrait le faire plus souvent car ce matin en C15, j'ai vraiment senti la différence et ma voiture est moins sale !