inévitablement neige...
Vous n'y couperez pas, l'envie de faire des photos a été la plus forte. Pas de soleil ce matin, d'autant que j'ai commencé bien avant son lever, réunion oblige. La neige annoncée était bien tombée ! Une dizaine de centimètres. Je n'ai pas eu de gros problèmes pour donner à manger aux animaux. J'ai juste pris le tracteur pour aller au pré du verne et au sang niché ! Le C15 ne serait sans doute pas remonté. Mis à part ce petit temps perdu, le reste tournait bien, un vêlage compris !
Le paysage était féerique ! Le poids de la neige faisait ployer les branches qui touchaient la cabine, la faisant tomber... Instant magique où on a l'impression d'être pionnier dans la découverte d'un paysage vierge ! Mes pas, les traces de la voiture ou du tracteur étaient les premières marques de l'homme dans une nature que la neige avait rendu à sa virginité première. C'est un peu comme si elle avait effacée toutes les traces du travail des paysans et repartait à zéro. J'ai alors des yeux d'enfant qui découvre.
En s'accrochant aux branches, elle dessine des formes, des courbes pour créer des dessins improbables. Si je n'avais pas eu la pression d'être à l'heure, je me serai arrêté pour prendre mille photos. Il est des paysages qui allègent la charge et le poids du travail quotidien, rendent le cadre de vie et ses contraintes supportables, même si ce territoire représente les exigences d'un métier difficile, que la neige et le froid compliquent pourtant...
Ailleurs, dans le monde dit "civilisé", la neige a signifié la galère par manque d'anticipation humaine, comme d'habitude ! Deux heures sans avancer d'un centimètre pour ma fille ce matin sur une autoroute au sud de Lyon...