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  • Paysan retraité, ancien éleveur de charolaises, qui regarde l'agriculture,les événements et la société depuis sa cour de ferme. Ma devise : " Prendre ce que la nature veut bien me donner. Vivre avec ce que les hommes me laissent !"
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1 juillet 2013

Entre deux

Entre deux passages pluvieux, j'ai fauché hier matin.  Jusqu'à hier, les prévisions météo annonçaient de la pluie pour mercredi matin. Changement ce matin, avec des risques d'averses dès demain après midi, puis des orages. Afin de forcer un peu la nature, j'ai fané trois fois au lieu d'une seule fois en condition normale. Mais même ainsi, impossible de passer en mode foin en deux jours. Pour essayer de gagner du temps demain matin, j'ai andainé ce soir. Il manquait deux heures de soleil pour que cela passe. Demain matin, je retournerai les andains, puis tout dépendra des averses... A nouveau, il faudra sans doute être très flexible.

Entre deux travaux de foin, j'ai commencé de broyer les chardons. Travail sans intérêt mais indispensable pour que ceux-ci ne se développent pas encore plus. Je change donc de matériel derrière chaque tracteur plusieurs fois par jour ce qui n'est pas un gain de temps. Il me reste un peu plus d'une journée à faire, ce qui ne m'enchante pas du tout. En plus, j'ai noté un comportement original des vaches qui me pousse à croire qu'il ne faut surtout pas trop broyer pour conserver de l'herbe en réserve. Je relève donc l'outil le maximum du temps,

Entre deux chantiers terrassement et enrubanné, j'ai broyé les haies le long des clôtures électriques. Les ronces commençaient de toucher partout. J'ai aussi dégagé de part et d'autre les haies des barrières des trois parcelles qui "sortent" sur la route et que je dois faucher. J'espère ainsi avoir une bonne visibilité et ne pas prendre de risques. J'ai aussi géré les côtés du chemin pour que ce soit plus net et propre. Quand les foins seront lancés, je n'aurai plus le temps de faire ce travail d'entretien...

Entre deux, il faudrait que je suive deux ou trois clôtures, ce que j'aurai du faire au printemps. Ce retard accumulé ne se résorbe pas malgré des journées sans fin. La météo de cette année exige une disponibilité énorme. On ne peut rien prévoir, rien anticiper... Dame nature n'est pas flexible. C'est nous , les paysans qui devont l'être !

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Commentaires
A
Cette année ne rend pas heureux les paysans.Très intéressant ce suivi des travaux agricoles.J'ai remarqué , dans une région d'élevage que les vaches sont toutes à l'ombre sous les chênes et ça je l'avais oublié.
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M
Que voulez vous dire par comportement original des vaches?
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