En amont de Nîmes
J'ai des connaissances agricoles dans ce coin ! Je me souviens de l'angoisse du père quand son fils lui téléphonait pour lui dire qu'il pleuvait plus que de normal. Faute d'entretien des rivières, à chaque orage type cévénole, leurs vignes baignaient. A chaque fois, il faut nettoyer les parcelles, remonter la terre...
Je pense que ce matin, cette angoisse doit être grande. J'ai trouvé les mesures de cette borne au dessus de Nîmes, cela en dit long :
Ici, dans mon village, je me souviens de 1965, en fin septembre ! Plus personne dans notre pays ne peut être certain de ne pas être concerné un jour ! On a construit n'importe où. Même Paris se croit à l'abri, pourtant, peut on exclure ...?
Gros courage à ceux qui subissent et bien sûr à tous mes collègues dont on n'hésitera pas à noyer les parcelles en ouvrant les bassins d'expansion, pour protéger les agglomérations qui font bouchon sur les rivières !