Mon salon de l'agriculture
Harisson ne tient pas salon à Paris mais je pense qu'il préfère de très loin sa situation à celle de ses collègues :
Aujourd'hui, c'était avec la doyenne du troupeau !
Je vais monter deux fois à Paris cette semaine. Je ne ferai pas parti des manifestants mais j'essayerai de présenter et valoriser, avec d'autres, deux actions, modestes certes, en faveur de la filière viande.
La première est dans le sillage du festival du boeuf charolais avec le concours de vitrines de boucherie. Il n'est pas curieux qu'un éleveur participe la promotion du métier de boucher. Un vrai boucher travaille la totalité d'une carcasse et valorise chaque morceau. Il est donc un maillon essentiel pour la commercialisation des meilleures carcasses, donc des meilleurs animaux. La boucherie traditionnelle était et reste le premier circuit court de notre filière...
La seconde sera plus originale. A l'initiative du département, 4 chefs étoilés ont réalisé des recettes pour le salon que les ingénieurs de la halle technologique ont mises en verrines. L'exercice est plus complexe qu'il n'y parait, les temps de cuisson à haute température ne sont pas les mêmes ! Il faut trouver la bonne méthode pour retrouver la même chose que dans l'assiette proposée par le chef ! Mais c'est chose faite et ainsi, sur le stand de la Bourgogne-Franche-comté, vous pourrez goûter samedi, les recettes des chefs et acheter une verrine que vous pourrez déguster chez vous,d'ici deux ans, en la faisant simplement réchauffer. On peut donc avoir des plats cuisinés très haut de gamme, faciles à mettre en oeuvre... Une piste excessivement développée pour les foies gras et autres pâtés de tous types, quasi inexplorée pour les bovins...