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  • Paysan retraité, ancien éleveur de charolaises, qui regarde l'agriculture,les événements et la société depuis sa cour de ferme. Ma devise : " Prendre ce que la nature veut bien me donner. Vivre avec ce que les hommes me laissent !"
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13 août 2020

Innovations pour vente directe...

Je teste quelques petites innovations. Ainsi, j’ai fait transformer en verrines et en saucissons pur bœuf, une petite partie de ma dernière génisse. L’idée est de ne pas se retrouver dans quelques mois avec seulement des pots au feu dans le congélateur.

J’ai demandé à l’épicier local, un « Vival » s’il était intéressé pour vendre quelques-unes de ces préparations ? Il a accepté de tenter l’aventure. Cela lui permet de proposer un produit de la commune.  J’ai mis une dizaine de saucissons en vente, seulement, car ma famille a mis des options de cadeaux sur les autres… Ils se sont vendus en quelques jours. C’est tant mieux car les durées de conservation sont plus courtes.

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J’ai bricolé en vitesse une caisse de présentation pour les verrines. Elles peuvent se consommer sous 3 ans, il n’y a donc pas urgence. J’avais déjà présenté ces produits dans le village, lors de manifestations estivales. Ils n’étaient pas issus de mon troupeau. Là, c’est un peu différent, je peux m’afficher. Comme je suis relativement connu dans le village, la communication n’est pas trop compliquée. Par contre, en pensant aux vacanciers, je me suis dit que je me devais d’innover.

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J’ai donc investi dans des étiquettes en y ajoutant un flash code. L’objectif est de communiquer sur les valeurs « sociétales » du mode d’élevage ! Comme depuis plusieurs années j’ai enregistré tous les événements du troupeau, j’ai édité le carnet d’élevage de la génisse. Et je l’ai rendu accessible à ceux qui voudrait acheter mes produits.

Difficile de faire un premier bilan à ce jour. Les verrines se vendent bien, certaines mieux que d’autres. La préparation avec le piment d’Espelette a plus la côte que celle avec les moutardes, dijonnaises pourtant, mais ce n’est pas mentionné. Celle au raisin est entre les deux !

Je me répète, je suis trop connu ici, pour que le test soit significatif : « Je dis que cela vient de chez vous et ils achètent sans vouloir plus d’informations… » Il faudrait faire la même expérience dans un magasin de grande ville, comme Lyon par exemple. Il serait alors intéressant de savoir quelles sont les informations recherchées. Je suis quasi certain que les attentes sont très différentes d’un consommateur à l’autre.

Mon expérience est donc limitée, mais très intéressante…   

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