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  • Paysan retraité, ancien éleveur de charolaises, qui regarde l'agriculture,les événements et la société depuis sa cour de ferme. Ma devise : " Prendre ce que la nature veut bien me donner. Vivre avec ce que les hommes me laissent !"
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13 décembre 2020

Pour moi, ce sera vaccin ! Même si...

Je n’ose pas envisager ce qui se serait passé si Pasteur vivait aujourd’hui. Imaginez le tollé des médias, des réseaux sociaux en lisant ces quelques lignes « A partir de cerveaux d’animaux morts de la rage, Pasteur parvient à isoler, purifier et inactiver la souche de l’agent contagieux. En 1885, il met au point le premier vaccin humain à virus atténué. En l’occurrence, celui-ci est utilisé post-exposition (il est administré avec succès à un jeune berger mordu par un chien supposé enragé). … » Oser administrer à un jeune berger, un produit nouveau dont on ne connait pas les conséquences, issu d’un cadavre animal ! Aujourd’hui, il aurait de quoi en faire un scandale mondial ! Oui, mais à l’époque la rage sévissait, après une incubation longue après la morsure (30 à 45 jours chez l'Homme), la mort était quasi irréversible et horrible. Donc, on acceptait la prise de risques pour s’en sortir…

Ce faisant, il venait de faire faire à la médecine un progrès majeur !

Depuis, on n’ose plus rien faire sans un maximum de tests pour cerner les risques. Tout n’est pas parfait, j’en conviens et malheureusement plusieurs scandales impliquant des laboratoires ont nui gravement à la confiance qu’on peut leur accorder ! L’argent en jeu est trop important ! Mais personne ne peut nier que la médecine a fait d’énormes progrès depuis Pasteur, en prenant parfois des risques comme le montre l’histoire de la pénicilline ou plus récemment les tentatives de greffe de cœur artificiel !

Comme tout le monde en ce moment, je m’interroge sur la pertinence de se faire vacciner contre la COVID avec les nouveaux produits à ARN messager. Je fais partie de la 3è vague, donc il n’y a pas urgence à prendre une décision. Mon entourage médical est interrogatif donc je suis un peu suiveur. Mais une courte interview du Dr Deray, écoutée par hasard en laissant la télé allumée au moment de faire des papiers, m’a remis les idées en place ! Je retiens deux arguments : Un, la médecine évolue en permanence parce qu’elle innove en permanence. Il vaut mieux être soigné en 2020 qu’en 1950. Heureusement qu’on cherche, expérimente !!! Deux, une chose est évidente, « aucun laboratoire ne peut prendre le risque d’avoir un mort avec le vaccin contre la COVID, ce serait la faillite immédiate ! » Et d’ajouter : « L’agence européenne s’est donnée plusieurs semaines pour permettre à plusieurs centaines de chercheurs et d’experts d'avoir le temps d’éplucher les résultats des essais cliniques des candidats vaccins avant de les référencer. C’est rassurant et je préfère faire confiance aux vrais spécialistes … !»

Je me suis souvenu des week-ends vaccination au service militaire, le TABDT était costaux mais on a survécu ! En tant qu’éleveur, j’ai toujours pu vérifier et confirmer mes cours de biologie de troisième. La vaccination est la seule arme contre les virus ! Les antibiotiques sont efficaces contre les bactéries. Quand on est infecté par un virus, nos défenses sont fragilisées. Les bactéries peuvent alors en profiter donc on peut avoir besoin d’antibiotiques, mais ce n’est pas systématique. Comme d’anti-inflammatoires ou autres, pour limiter les autres conséquences des attaques virales ! Je simplifie sans doute trop mais c’est pour essayer de faire comprendre qu’on traite les conséquences et non les causes de la maladie. Il n’y a pas et il n’y aura pas de médicament contre la COVID, juste des « anti-complications ». Le débat sur « l’hydromachin » est surréaliste.  Le mieux est donc de ne pas l’attraper ou de l’empêcher de nuire en s’immunisant par la vaccination. C’est ce que l’on fait couramment en élevage, soit en confinant les animaux soit en les vaccinant quand les vaccins existent et qu’un virus circule. Quand on n’en a pas, nous subissons. On voit le résultat avec la grippe aviaire ou la peste porcine… Ou la FCO quand on a arrêté de vacciner à grande échelle.

La seconde chose en agriculture, cultures et élevage confondus, c’est d’apprécier une décision d’utiliser les produits en estimant la notion bénéfices/risques. Le risque zéro n’existe pas en biologie. Aucun médicament, végétal ou médical (humain ou vétérinaire) ne présentera aucun risque de ne pas provoquer une réaction ou une complication ! Parce que, et c’est notre chance, nous sommes tous différents !!! Il nous faut l’assumer ! C’est la limite du principe de précaution. C’est ce qui fait les choux gras de ceux qui voient des complots partout puisqu’il suffit de montrer le cas à problème sans parler des millions d’autres qui n’ont pas de soucis. Donc, pour la vaccination, sorti des bavardages, c’est à chacun de juger du risque pris. Pour moi, c’est simple ; Je n’ai pas envie de jouer à la roulette russe le risque de me retrouver en réanimation, même si ce risque statistique est à priori faible ! Je n'ai pas envie non plus d'être vecteur du virus. Donc, les désagréments connus du vaccin ne pèsent pas lourds face à ce risque. J’estime que le bénéfice est bien supérieur aux risques. Je remarque que je ne me pose pas tant de questions quand je prends le volant de ma voiture !!! Et pour beaucoup d’autres choses…

En effet, j’en ai marre de ne plus voir mes petits-enfants depuis 9 mois ». Je ne supporte plus de devoir remplir une attestation, je suis inquiet de la tournure de notre démocratie vers une république des préfets… Je veux retrouver ma liberté ! Mais je ne peux le faire tant que le virus circule, je suis trop dépendant du comportement des autres… Donc, dès que l’agence européenne donnera son feu vert, j’attendrai avec impatience mon tour, quel que soit le type de vaccin !

Je dis bien européenne et non française, ma confiance n’est pas aveugle !

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L'opinion !

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Commentaires
M
Ton article est très bien fait et convaincant. Mais à 90ans, à quoi bon me faire vacciner? Autant que mon vaccin serve pour d'autres.<br /> <br /> Tous les commentaires sont techniques et j'ai eu du mal à suivre. J'étais pourtant laborantine...mais au siècle dernier. Je sais seulement qu'un virus est 100 fois plus petit qu'une bactérie et que je n'en ai jamais vu au microscope optique. Il passe à travers le masque. Celui-ci est inutile et ne protège pas, sinon, il y aurait beaucoup moins de malades.<br /> <br /> Certes, il est préférable d'être malade maintenant qu'en 1950, à preuve, mon mari qui a subi une myélographie alors que maintenant nous avons le scanner.<br /> <br /> Ce qui m'effraie maintenant, c'est que tout est affaire de gros sous. Cela ne rapporte plus aux labos de fabriquer de l'aspirine. Mon fils a été privé d'un médicament pendant 2 ans car la sécu refusait qu'on augmente son prix. Il fallait aller chercher son équivalent à l'hôpital à 20km.<br /> <br /> On pourrait ajouter des tas de choses sur ce sujet, comme le fait d'une amie entrée à l'hôpital et mise d'office dans le même service que les "covids", qui n'en étaient peut-être pas. Je crois qu'il ne faut pas faire confiance aux chiffres. J'espère ne pas avoir augmenté la polémique.
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P
Pour éradiquer un virus, exemple variole, il faut, dans un premier temps, que tout le monde soit vacciné, riches et pauvres ! Les premiers ne peuvent s'affranchir du sort des seconds...
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J
Pour l'instant, je suis méfiante à propos des vaccins contre le Covid. Je trouve qu'on va vacciner trop tôt, qu'on met la charrue avant les boeufs. Mais, comme on dirait qu'il n'y a rien d'autre pour enrayer cette pandémie, va bien falloir faire quelque chose, vu que ce virus ne veut pas s'éteindre de lui-même. Si, il y aurait bien une solution. Comme pour les élevages de canards, de vaches, de cochons, on isole les clusters et on pique. Notre président, notre 1er ministre seraient mal barrés...Ce virus là, au moins, ne fait pas de distinction entre riches et pauvres...quoique, les pauvres dans certaines zones n'ont pas les moyens de s'isoler dans un palais
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C
Pour ma part, je pense qu'une série d’escroqueries (au sens large du terme), le manque de transparence et la complicité/duplicité entre le monde politique et le monde des affaires expliquent une part de la défiance vis-à-vis des vaccins. Mais il y a une autre chose : le manque cruel de culture scientifique de la part de la population générale, ce qui laisse libre accès aux idées antiscientifiques, complotistes, obscurantistes ou tout simplement imprime des doutes pas toujours justifiés. C'est bien sûr un problème majeure d'éducation initiale, mais aussi de formation/information tout au long de la vie, car la science progresse tous les jours. Cette problématique de la formation scientifique ne concerne pas que ce sujet mais presque tous les sujets que l'on affronte dans la vie. Pour moi, cela devait être un pilier majeur de l'éducation nationale dès l'école primaire, mais les professeurs des écoles sont souvent assez nuls sur le sujet (je parle en connaissance de cause) car ils sont notamment très majoritairement issus de filières littéraires. Et même les personnes issues d'une filière scientifique même post-bac ont parfois un niveau notoirement insuffisant.<br /> <br /> Actuellement, on parle dans les grands médias du vaccin à ARN messager. Mais qui sait ce qu'est l'ARN messager ? Je suis à peu près sûr qu'un grand nombre de journalistes qui en parlent ne savent même pas de quoi il s'agit, ni ne connaissent la différence avec l'ADN et encore moins avec les autres types d'ARN. Ils ne savent pas ce qu'est une cellule animale (et a fortiori végétale), quels sont ses différents organites et comment marche la machinerie cellulaire... Ils ne savent pas ce qu'est un virus, les différences avec une bactérie, ce qu'est un anticorps, ne connaissent pas les principaux acteurs de l'immunité et de son fonctionnement dans les grandes lignes. Bien sûr, tout cela ne s'apprend pas tout à fait en un quart d'heure, mais peut à mon sens s'apprendre assez aisément avec le temps et de bonnes compétences, sans faire de toute la population des biologistes.<br /> <br /> Si on formait les gens, les craintes à propos des vaccins (à condition de transparence réelle et totale) seraient des craintes motivées et non des tas d'élucubrations qui n'ont rien à voir avec la réalité... et beaucoup plus de monde se ferait vacciner.
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I
Chacun fera ce qu'il veut avec ce vaccin. Mais il y a une chose qui m'énerve au plus haut point depuis le début de cette crise : jamais on ne nous parle de booster son immunité , je ne ferai pas de détail ici, mais ça commence d'abord par bien s'alimenter et d'autres mesures très simples à prendre et peu couteuses.. Ce gouvernement vient de flinguer l'homéopathie, après avoir déshabillé l’hôpital, la santé en général , les Epahd(quel vilain mot). Par rapport à d'autres médicaments utilisés en masse elle ne coutait pas cher à la sécu! Mon mari pas spécialement motivé vient de tester pour lui, ma foi, il a l'air très satisfait sur un problème récurent ...bref tout ça me désole sans parler de l'infantilisation, et de la litanie des nombres(morts, cas, hospitalisés etc..), litanie que nous n'écoutons plus d'ailleurs.<br /> <br /> Au sujet de l'homéopathie, on peut même soigner ses cultures avec !
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