très très mal parti !
Enfin une semaine complète de soleil !
La nature est magnifique. Les arbres ont mis leurs feuilles, nous avons basculé brutalement de l'hiver à l'été. Enfin presque, ce printemps tant attendu est enfin là. Mardi soir, nous avons embarqué avec Mme PH pour cinq heures de route : destination la Méditerranée. Nous avons eu un temps splendide, nous avons passé trois jours superbes au bord de la mer... J'y reviendrai.
Ce week-end, nous avons réuni la famille une dernière fois avant les examens ou plutôt les concours... Il faut encourager chacune, il est crispant de penser que leur avenir professionnel se joue pour chacune d'entre elles dans quelques jours... Depuis des mois, elles travaillent sans relâche, se donnant tout juste quelques heures de répit une fois par semaine. J'entends souvent des gens jalouser ceux qui réussissent. En oubliant que pour ce faire, il faut sacrifier plusieurs années de jeunesse. J'espère qu'elles réussiront, et qu'elles seront aussi heureuses et épanouies que leur mère dans son travail. Soit dit au passage, que celle-ci retourne régulièrement en fac pour se tenir sans cesse au courant des dernières techniques... Et ce soir par exemple, elle est étudiante à la capitale pour 3 jours !
Aujourd'hui, j'ai donc repris le train-train habituel sur la ferme. Pour en revenir au soleil, il dore bien évidemment nos peaux puisque nous travaillons toujours en plein air, enfin presque ! Lorsque j'étais adolescent, j'ai travaillé tout l'été avec mon père et les gens qui venaient l'aider pour les foins et les moissons. J'ai bien tenté une fois ou deux de me mettre torse nu. Mais mon père, avec autorité, refusait à qui que ce soit, la possibilité de découvrir autre chose que les bras et les jambes. Il faut dire que dans la poussière, les vêtements évitent de se gratter tout le temps. Mais la vraie raison qu'il évoquait était que le soleil est le pire ennemi de la peau.
J'en ai nourri un certain complexe vis-à-vis de mes copains qui eux, n'avaient pas ce bronzage paysan. Habillés en chemise blanche, nous paraissons aussi halés que les vacanciers au retour de la mer ;
Mais lorsque l'on se découvre un peu, il en va tout autrement... Un vrai cachet d'aspirine dit on ici. J'avoue qu'en lisant les conseils des médecins, je crois que mon père avait complètement raison. Du coup je suis toujours très très partagé pour me découvrir en travaillant. Le cancer de la peau est quelque chose de terrible. Les médecins vous le diront. Alors, j'essaye de me convaincre que ce bronzage paysan est sans doute préférable à la maladie...
Jusqu'à présent, Mme PH s'en accommodait sans mot dire. Mais une petite réflexion m'a laissé perplexe samedi soir : « Ce serait mieux si cela allait jusqu'en haut de l'épaule ! ». Me voici à nouveau interrogatif, voir complexé. Faut il que j'achète des débardeurs ? Mais alors les marques seront pires avec des bretelles ! ! ! Il faut donc que je trouve la solution, peut-être en me mettant torse nu une heure ou deux les jours de soleil. Mais cela en évitant à tout prix d'être brûlé. Me voici donc à la recherche du dégradé médicalement admissible et esthétiquement un brin "tombeur"...
Et dire que dame nature, elle, trouve la solution sans chercher !