Le progrès, de tout temps, il a suscité des résistances...
Innover est risqué, mais le conservatisme n'aurait jamais permis à l'humanité de se nourrir ! A l'heure de l'agribashing, se remémorer le passé permet de prendre conscience que les changements techniques agricoles ont toujours connu des opposants. J'ai été témoin d'une multitude d'exemples où cette résistance se manifestait.
Tracteur ou moissonneuse-batteuse ne faisaient pas l'unanimité à leur arrivée ici. La mécanisation bouleversait les hiérarchies, portée et maîtrisée par les jeunes, elle était contestée par les anciens qui en la rejetant ont perdu le pouvoir de décision dont ils avaient hérités. Mais, sans doute, avons nous ensuite adopté trop rapidement toutes les innovations que l'on nous proposait. Les crises sanitaires nous ont ébranlé et rappelé que nous devions garder une once de prudence et prendre du recul. Aujourd'hui, on peut cultiver sans terre et on peut produire de la viande sans animaux ! Cela m'interpelle beaucoup et je suis sensible aux attentes sociétales car je suis convaincu que nous serons marginalisés à terme si nous nous éloignons trop de la nature. Pour autant, l'innovation reste le seul vrai moteur du progrès qui permettra de nourrir les Hommes avec des produits naturels s'ils en font le choix. J'ai choisi deux exemples d'OGM qui dans un cas permet à une entreprise de dominer le monde et dans un autre pourrait apporter une réponse au réchauffement climatique. Je pourrais parler des robots qui bientôt nous affranchiront des tâches les plus rébarbatives...
Travailler seul laisse le temps à la méditation, surtout quand on est au milieu de la nature !