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  • Paysan retraité, ancien éleveur de charolaises, qui regarde l'agriculture,les événements et la société depuis sa cour de ferme. Ma devise : " Prendre ce que la nature veut bien me donner. Vivre avec ce que les hommes me laissent !"
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19 avril 2011

Théma sur Arte, ce mardi soir

Je regarde une émission sur Arte sur la course aux hectares dans le monde ou plutôt sur la nouvelle spéculation autour des surfaces agricoles dans le monde...

Plus que jamais, je pense que l'exploitation familiale, ou à taille humaine, reste une valeur sûre pour nourrir le monde. Plus que jamais, je pense que l'autonomie alimentaire, si ce n'est d'un pays, au moins d'une zone géographique voir d'un continent, est le point de départ du vrai développement économique et non pas comme on nous le fait croire les cultures d'exportations qui enrichissent d'abord les commerçants internationaux...

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Commentaires
P
Olivier : Si on raisonnait au niveau de l'Europe, je crois qu'on pourrait faire et préserver beaucoup de choses ! Mais la course au pouvoir d'achat en tentant d'acheter au moindre prix a eu un effet inverse à celui que tu décris. Sauf que les prix flambent et nous n'avons plus de gain de pouvoir d'achat. Il faudra bien revenir à ds choses plus raisonnables !<br /> ISA : Même nous , en France, sommes nous clairs ? Je regrette souvent que nous n'ayons pas un projet agricole fédérateur comme dans les années 60 , différent pour tenir compte des attentes actuelles, mais respectueux des paysans !
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L
oui, j'ai vu aussi et ça fait peur
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I
j'ai vu la même..ce qui m' a vraiment choquée c'est ces paysans éthiopiens avec leurs troupeaux virés, et plus loin dans le reportage, entendre dire par les hindous devenus propriétaires que leur production ici était vendue aux associations humanitaires pour le soutien alimentaire!!!
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O
Un peu comme le principe de subsidiarité, mais en matière alimentaire : produire localement ce qui peu l'être avec des moyens raisonnables, éviter les concentrations, la monoculture, favoriser une certaine diversité végétale et animale. Et pourquoi ne pas appliquer ce principe à la fabrication de nos vêtements, par exemple ? N'y a t-il pas un nom pour ça ? Le mot subsidiarité me plait bien, mais il ne semble s'appliquer que dans le domaine décisionnaire.
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