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  • Paysan retraité, ancien éleveur de charolaises, qui regarde l'agriculture,les événements et la société depuis sa cour de ferme. Ma devise : " Prendre ce que la nature veut bien me donner. Vivre avec ce que les hommes me laissent !"
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25 janvier 2012

Il ya une fin à tout...

Hier, j'ai rentré les génisses ! Elles seraient bien restées dehors mais je voulais les peser et les traiter ! De plus cette humidité permanente me laissait penser qu'il fallait que la parcelle puisse avoir un peu de répit en terme de piétinement. J'ai donc ouvert la barrière et j'ai mis le tracteur en barrière plus haut. J'avais fait de même avec le tractopelle auparavant...

La curiosité naturelle des animaux m'a servi ! J'ai attendu dans le tracteur. Attente de courte durée, la vidéo en témoigne ! Sans bouger pour ne pas le affoler, j'ai pu passer derrière elles ensuite et pousser les dernières dans la stabulation où une bonne couche de paille les attendait...

     

 

Si j'étais resté derrière dans le pré, la méfiance aurait certainement poussé quelqu'unes à partir à l'autre bout du pré ! J'ai donc une nouvelle fois pu mesurer la chance d'avoir des parcelles proches des bâtiments. Encore quelques barrières à installer et je pourrai fermer complètement des chemins en cas de besoin ! Ainsi, avec un peu de patience, je pourrai faire rentrer des lots sans avoir besoin de courir...

Hier, j'ai pesé les génisses ! J'ai des croîts conformes à ce mode d'élevage ! Je n'ai pas de vrais retards et je trouve que les génisses ont plutôt grandi plus qu'avec la ration habituelle de stabulation ! Par contre, elles sont moins coquettes et si je voulais en vendre en Italie, il faudrait des poids plus importants ! En effet, dans le temps, les acheteurs achetaient des animaux sur leur potentiel ! A la limite, un animal un peu "maigre" les intéressait plus car ils savaient qu'il y aurait une croissance compensatrice ! Donc, avec des embouches à l'herbe, ils étaient gagnants. Avec les italiens, on est passé au poids.Ils nous poussent à allourdir les animaux en les soignant plus les derniers mois avant qu'ils partent. Ils sont plus coquets, mais je crains qu'une fois là-bas, il leur faille un peu plus de temps pour redémarrer. Le stress doit être plus grand...

En attendant, avec de l'herbe d'hiver comme j'ai pu leur donner jusque là, il faudrait donner deux sceaux de plus au lot pour répondre aux exigences italiennes ! Leçon retenue ! Et il y a intérêt à peser pour se faire des références fiables...

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Commentaires
Y
Donc pour être "coquette", faut prendre du poids ? ;o)<br /> <br /> <br /> <br /> Joli troupeau.
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D
La dépendance du marché italien m'a toujours étonné. Et cela depuis des décennies.
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