Vue de l'autre camp...
J'ai manqué un magnifique billet écrit par Fourrure. Vision de l'autre camp, celui du véto...
J'ai aimé sa sérénité et son assurance. En tant qu'éleveur, je ressens le stress du véto ou son calme. Je culpabilise toujours lors des interventions. D'abord il faut la sécuriser en immobilisant l'animal ce qui n'est jamais gagné, pour éviter les coups de patte. Ensuite, on ne sait pas toujours si on a appelé assez tôt ou trop tard. Puis vient le moment du diagnostique avec parfois tellement de réserves qu'on ne sait plus très bien si les chances de réussite sont réelles...
Rien de tel dans le récit de Boules. Il profite du moment, des sensations. Sa description de son inspection du ventre de la mère, a fait surgir des tas de souvenirs. La seule chose que je ne sache pas faire, c'est trouver le cordon et surtout comprendre comment il est positionné par rapport aux membres du veau. Remonter la patte en protégeant l'uterus en mettant les onglons au creux de la main au grès des contractions de la mère...