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  • Paysan retraité, ancien éleveur de charolaises, qui regarde l'agriculture,les événements et la société depuis sa cour de ferme. Ma devise : " Prendre ce que la nature veut bien me donner. Vivre avec ce que les hommes me laissent !"
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8 avril 2013

Vue de l'autre camp...

J'ai manqué un magnifique billet écrit par Fourrure. Vision de l'autre camp, celui du véto... 

J'ai aimé sa sérénité et son assurance. En tant qu'éleveur, je ressens le stress du véto ou son calme. Je culpabilise toujours lors des interventions. D'abord il faut la sécuriser en immobilisant l'animal ce qui n'est jamais gagné, pour éviter les coups de patte. Ensuite, on ne sait pas toujours si on a appelé assez tôt ou trop tard. Puis vient le moment du diagnostique avec parfois tellement de réserves qu'on ne sait plus très bien si les chances de réussite sont réelles...

Rien de tel dans le récit de Boules. Il profite du moment, des sensations. Sa description de son inspection du ventre de la mère, a fait surgir des tas de souvenirs. La seule chose que je ne sache pas faire, c'est trouver le cordon et surtout comprendre comment il est positionné par rapport aux membres du veau. Remonter la patte en protégeant l'uterus en mettant les onglons au creux de la main au grès des contractions de la mère... 

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Commentaires
Y
Technique et humanité.
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B
On croirait des sage - femmes , je n'aurais jamais imaginé ce que c'était le métier d'éleveur si je ne lisais pas ton blog .
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F
Merci !<br /> <br /> Quand j'interviens, je ne dis plus rien sur les chances de survie du veau. Si l'éleveur me demande, je réponds un évasif "on verra quand il sera dehors".<br /> <br /> Je me suis trop souvent trompé, dans un sens comme dans l'autre.
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