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  • Paysan retraité, ancien éleveur de charolaises, qui regarde l'agriculture,les événements et la société depuis sa cour de ferme. Ma devise : " Prendre ce que la nature veut bien me donner. Vivre avec ce que les hommes me laissent !"
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19 janvier 2017

Froid exceptionnnel ? Pas vraiment !

Depuis 4 jours, le froid fait le Une des médias. Le mot exceptionnel est employé à tort et à travers ! En réalité, le jour le plus froid a été le samedi 7 janvier, au matin, avec -10°C. Ici, depuis ce lundi, il gèle de façon raisonnable. On descend doucement, en passant de - 5°C à -8°C ce matin. Rien d'alarmant, nous sommes en janvier, donc en hiver, il est plutôt mieux que celui-ci "se fasse " !

En faisant des recherches pour d'autres choses, j'ai découvert une description des hivers de fin 1787 à 1790 à Autun ! Il s'agit de relevés médicaux de l'époque. Les rigueurs de hivers avaient d'autres conséquences pour la santé, jugez plutôt. 

Deux surprises : Une, déjà à cette époque, "il n'y avait plus de saisons puisque les hivers étaient plus ou moins rigoureux ! Deux, l'hiver 1788/1789 a été autrement plus dur et exceptionnel que celui que l'on vit aujourd'hui :

memoire-société-éduenne-1

memoire-société-éduenne-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-18°C pour la saint Sylvestre, 74 jours de neige, 89 jours de gel ! Et dire qu'aujourd'hui, on parle de "froid exceptionnel" en prenant 5 ans en référence...

 

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Commentaires
A
Oublié de donner mes sources pour l'année 63.et je ne retrouve pas le site exact.<br /> <br /> Mais j'ai aussi retrouvé quelques photos sur le net de cet hiver-là.<br /> <br /> http://www.meteopassion.com/grand-hiver-de-1962-1963.php
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A
Ok , j'ai ce problème avec d'autres canalblog .On a connu plus froid .Je me souviens de l'hiver 1962-63 où je suis restée pendant 3 semaines à l'internat .Les bus ne roulaient plus sur les routes de campagne .<br /> <br /> Janvier et février 1963<br /> <br /> sont glacials mais janvier est très ensoleillé notamment à Paris et à Brest.<br /> <br /> <br /> <br /> Du 1er au 9 janvier : le froid résiste dans l’extrême nord de la France alors que partout ailleurs, il fait presque doux.<br /> <br /> <br /> <br /> A partir du 10 janvier : l’air glacial déferle de nouveau sur tout le pays où le gel est pratiquement permanent - le 16 janvier, on mesure 25cm de neige à Aix en Provence - cette vague de froid se renforce à partir du 19 janvier où après de fortes chutes de neige, les températures atteignent des niveaux records pratiquement jusqu'au 5 février<br /> <br /> - on enregistre par exemple -27° à Ambérieux (Ain), -26° à Vichy, -23° à St Etienne, -23° à Lyon, -18° à Montpellier, -14° à Dinard, -13° à Paris - une banquise se forme à Dunkerque - les 6 et 7 février, un redoux gagne très temporairement presque toute la France, sauf l’Alsace-Lorraine, puis le froid reprend le dessus.<br /> <br /> Les 19 et 20 février, de fortes chutes de neige se produisent dans le nord, puis dans toute la France - on mesure 10 à 20cm en Région parisienne.<br /> <br /> <br /> <br /> Ton document est très intéressant .bonne soirée sans trop de naissances cette nuit
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A
Est ce que mon com envoyé hier est arrivé ? J'ai quelques soucis avec Canalblog !
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M
Ce froid n'est rien.<br /> <br /> jeudi sous la froidure<br /> <br /> Ce froid n'est rien.<br /> <br /> Dans les années 50, il y avait 20cm de glace sur le canal et on pouvait le traverser à pied.<br /> <br /> Le pire est à Troyes en 1985. Les maisons en pans de bois du centre ville se sont mises à bruler. Il faisait -20 et l'eau gelait à la sortie des lances des pompiers. Ceux ci étaient revêtus d'une couveture de glace. J'ai vu les dégats la semaine suivante. Tout ce qui restait était couvert de stalactites:<br /> <br /> http://spdu10.skyrock.com/3094279455-Incendie-quartier-Saint-Urbain-a-Troyes-09-Janvier-1985.html
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C
Quand on parle d'Autun, il faut savoir de quoi on parle exactement. J'imagine que l'on parle du centre, parce qu'il ne faut pas oublier que le territoire de la commune s'échelonne à des altitudes comprises entre moins de 300 m dans la plaine d'inondation de l'Arroux et plus de 600 sur les montagnes situées au sud. Je suis d'accord à propos des âneries relayées par les journalistes et sur le caractère "exceptionnel" qui n'est qu'une faible variation par rapport à la norme au sens statistique. Les journalistes m'agacent d'ailleurs copieusement et pas seulement quand ils parlent du climat car ils sont largement incultes et dépourvus de la moindre mémoire (ne généralisons pas, mais toiut de même, c'est ce qui ressort dans les "grands" médias). Il n'en reste pas moins que ces 74 jours de neige durant l'hiver 1788-89 sont presque impensables aujourd'hui, sauf sur les hauteurs de la commune où cela a pu arriver plus récemment (1985, 1986 ?) Pour un 31 décembre, - 18 °C c'est pas mal, mais c'est descendu plus bas en janvier 1985 (du moins sur les hauteurs) même s'il faut se méfier des thermomètres en plein nord sous le vent (mesure pas conforme à ce qui se pratique de manière standard).<br /> <br /> Cet hiver 1788-89 rigoureux un peu partout en France n'est pas totalement étranger à la Révolution qui a suivi.<br /> <br /> Et je voulais dire aussi qu'autrefois (sans même remonter aussi loin), les gens étaient autrement plus costauds (sauf ceux qui ne résistaient pas bien entendu) que les citadins d'aujourd'hui qui se plaignent quand la température de leur bureau ou de de leur appartement fait une légère incursion en dessous de 20 °C (je m'inclus dans le lot, je ne veux pas passer pour un dur). Nos anciens étaient autrement plus costauds que nous et n'avaient pas les moyens que nous avons pour nous soigner et nous chauffer, ni notre confort en général.
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