premières bottes...
Le ciel s'est brutalement obscurci vers 18 heures, le vent s'est levé ! Je croyais la pluie pour les minutes suivantes mais il n'en a rien été. Du vent, du noir, un point c'est tout. Mais c'était tellement menaçant que je me suis dépêché de terminer, abandonnant toute idée de photo. Il faut dire que la lumière avait été si belle la journée :
J'ai fané ce matin une seconde fois l'herbe coupée la veille. De retour en début d'après midi pour andainer, j'ai été surpris par la vitesse à laquelle elle avait séché. J'ai donc retardé au maximum de la menace nuageuse la presse. Le temps de sortir le round, de le régler et de mettre l'électronique... L'herbe me semblait...
De retour dans la parcelle, j'ai passé une main dans les roules, aux différents endroits qui me semblaient les plus verts deux heures plus tôt. C'était du foin, sans doutes possibles sur son taux d'humidité. Retour aux réglages pour faire des bottes de 160 au lieu des 120 à 130 pour enrubanner ( question de poids et de qualité de bottes). J'attaque et tout de suite, je me rend compte que cela ne "tire" pas du tout ( le matériel ne peine pas). Je presse donc en foin ! Ensuite, je trouve le temps tellement menaçant que je me dis qu'il serait dommage de laisser ces bottes prendre l'eau. Ce foin est le meilleur possible, il est vert ! J'ai du mal à atteler la fourche qui a basculé au moment où je l'avais retiré, mais avec une astuce, j'y arrive. J'ai fait 11.5 bottes au lieu des 15 de l'année dernière ! Mais qu'importe, c'est du nectar. Je les mets sous le hangar, sur deux hauteurs seulement pour qu'elles puissent transpirer sans risque d'incendie.
Et depuis, j'attends la pluie qui ferait pourtant tant de bien, même pour elles !