les sangliers sont de retour..

Hier, à la tombée de la nuit, surprise !

4 Sangliers déambulaient dans la chaume! Ils ont fait demi tour illico presto. J'ai essayé de les pousser, histoire de les inciter à aller ailleurs. En attendant, depuis 3 jours, ils sont venus chercher des vers et ont mis à mal les trois prés les plus frais, les seuls encore un peu vert. Il faut dire qu'ils cherchent la facilité. Malgré la puissance de leur groin,  il n'y a que dans les endroits de fond de vallée qu'ils peuvent s'exercer à chercher des vers. L'espace de chasse étant très restreint, ils labourent littéralement les prés, ne laissant pas un cm2 de côté.

Il faut dire que les maïs étant levés, ils cherchent pitance ailleurs. Les dégâts sont substantiels. C'est compliqué à corriger. Pour semer, il faudrait niveler le sol, comment ? Il parait que certains experts proposent la pioche !!!! Il est tard pour semer des ray-gras anglais, peut être des italiens ?

Je me passerai volontiers de ce fléau ! je ne vais tout de même pas souhaiter que la peste porcine arrive ici, ne serait ce que par respect pour les collègues éleveurs de porcs, mais avec une telle densité de "noirs", il est clair que le risque est certain...

Comments

[Hildegarde]

Lu dans le canard enchaîné de ce jour (17/10/2018, p5):

"42millions d'euros de dégâts dans les cultures" (dus aux sangliers).

"jusque dans les années 70, le paysan avait le droit d'abattre le sanglier qui s'aventurait sur ses terres, jusqu'à ce que ce permis soit délégué à la Fédération nationale de la chasse".

"si le sanglier pullule c'est aussi un peu à cause de l'agriculture intensive"[...]" on a couvert la France de champs de maïs"[...]"[cette culture] siphonne les nappes phréatiques" mais "fournissent aussi le gîte et le couvert aux sangliers, qui peuvent y manger tout en restant planqués sous les épis"



Le point "pompage de nappe phréatique" me fait particulièrement tilter car elle fait écho à d'autres de vos problèmes.

Normal, le maïs est à la base une plante tropicale, autrement dis qui pousse là où il fait chaud et (très) humide. Avec un système racinaire de type "racines de surface", qui ne pompe la flotte que sur les couches très superficielles du sol, donc pas du tout adapté à la sécheresse...

[Cornus]

Sur les hauteurs d'Autun, les pâtures du voisin sont ravagées tous les ans dès qu'on arrive à cette période. Il en a un peu assez. Des chasseurs passent parfois un engin, mais ce n'est pas top et cela ne les empêche pas de recommencer. Et le paiement d’indemnités sur les pâture ne semble pas couvrir les frais réels et cela reste lourd à gérer (dossier, expertise...). Il faudrait prélever davantage de sangliers, mais ce n'est pas facile avec la vaste forêt domaniale voisine, car l'ONF vit aussi largement des locations de chasse et son attitude est assez largement schizophrène entre favoriser la régénération forestière (et l'agriculture qui n'est pas sa préoccupation) et favoriser les revenus cynégétiques qui eux sont sûrs d'entrer, contrairement aux ventes de bois.

[Hildegarde]

Faute de flinguer ces bestiaux, j'ai entendu dire que comme pas mal d'animaux sauvages ils n'aiment pas l'odeur humaine.

Il parait que remplir -désolé de la description- des boites de conserve d'urine humaine, à raison d'une tous les 15m-20m, peuvent les inciter à aller voir ailleurs, des fois qu'il y aurait un chasseur dans le coin. Le site où j'ai trouvé ça conseille de mettre une pierre dessus pour éviter que ça ne s'évapore trop vite.

A tester...